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    Il est question ici uniquement du Zen Sôtô, le Zen silencieux, sans but, sans profit.

     

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    Depuis la mort de maître Deshimaru en 1982, les maîtres se sont multipliés à travers l'Europe et, partant, les sanghas. 

     

    A la louche, on distingue quatre sortes de maître zen:

    1. Les premiers maîtres européens: il s'agit des disciples proches de Deshimaru qui ont reçu le shiho (la transmission) des mains de Niwa Zenji, recteur de Eiheiji, fondé par Dôgen, en vue de légitimer la mission de Sensei. Ils étaient trois: Roland Rech, Stéphane Thibault et Etienne Zeissler (décédé prématurément, et ce fut une grande perte). Il faut noter que Niwa n'a pas donné le shiho complet (au Japon, en effet, il y a plusieurs shiho qui forment des grades avant d'être reconnu maître à part entière), ce qui n'a pas empêché les trois ordonnés de fonder des sanghas et de transmettre le shiho à certains disciples quelques années plus tard. Stéphane Thibault notamment a multiplié les transmissions ces dernières années.

    Roland Yuno Rech dirige un grosse sangha mais reste en lien avec l'association mère, l'AZI, qu'avait fondé Deshimaru. 

    Stéphane Kosen Thibault a fait sécession au début des années 90 et a développé une sangha autonome, très tournée vers l'Espagne et l'Amérique du Sud, avec un temple en Argentine depuis 1999 et un temple en France, dans le haut-Languedoc. Maître Kosen dirige moins de sesshins depuis quelques années mais a transmis le shiho à plusieurs disciples anciens, français et sud américains, qui dirigent à leur tour camps et sesshins.  

    2. Quelques années après ces premiers shiho,  plusieurs taiko, des moines anciens disciples de Deshimaru, ont reçu à leur tour le shiho de la Sôtô-shu (l'organisation du Zen Sôtô au Japon). Sans entrer dans les détails d'une histoire complexe, l'AZI s'est rapprochée de la soto-shu pour légitimer la mission de Sensei et garder la Gendronnière, le temple qu'avait crée Deshimaru. Il y a eu par conséquent une harmonisation de rituels et de pratique qu'on peut résumer ainsi: ça s'est un peu japonisé. De nouveaux chants, des rituels ont été introduits, le son du bois a été recalé sur les standards des temple japonais, par exemple, mais zazen et la pratique restent la même. 

    Concrètement, chaque maître développe une facette du Dharma du Bouddha selon son caractère et sa nature. Il y a donc des différences sensibles entre chaque sangha, dans la manière de faire mais surtout dans 'l'ambiance générale'. Tel maître sera plus rigoureux, un autre plus simple, un autre insistera sur la pratique des rituels, ou sur le samu, la couture, etc. Il y a des zen guerriers, des zen austères, des zen sauvages, des zen tranquilles et doux...

    3. Par ailleurs, il existe des maîtres qui ont reçu la transmission d'autres maîtres japonais venus prêcher le dharma en occident, 20 ou 30 ans après Deshimaru. Nous n'en parlerons pas puisque nous ignorons tout de ces personnes et de leurs maîtres. Internet ou les hasards d'une rencontre vous les feront découvrir. 

    4. Enfin, on entend parler parfois des maîtres auto-proclamés. Là aussi, pas de commentaire: il y aura toujours des canailles chauves à se repaître de bodaishin égarée. Au mieux, le temps dira. La transmission, historiquement, a été beaucoup plus complexe que ne le disent les versions officielles du zen. Quoi qu'il en soit de tous ces maîtres, légitimes ou non, comme disait un évêque montrant Béziers qu'on allait ravager: "Dieu reconnaîtra les siens." Nul doute que le zazen transmis survivra et fleurira au milieu et malgré cette situation actuelle un peu complexe. 

    Deshimaru, lui, ne transmit le shiho à personne.

     

    Le choix d'un maître est une grande affaire. Ce qui est certain c'est que les maîtres éveillés en occident sont aussi rares que la terre sur l'ongle, comme disait le Bouddha. Rien de comparable à Amma, pas de guru lumineux, pas d'êtres exceptionnels, pas de grands miracles.

    Mais finalement là n'est pas la question: ils transmettent la pratique juste et authentique.

     

    Les Trois Trésors sont protégés. 

     

    OÚ PRATIQUER, ET AVEC QUI ?

     

    Par expérience personnelle, nous vous recommandons les différents godos de l'AZI, la sangha de maître Kosen, les sesshins de Roland Rech ou de Philippe Coupey. Le temple Zen de Weiterswiller présente un zen très japonais avec une pratique tout à fait exacte et un très bon état d'esprit. Tous les renseignements et les dojos sur internet.

    A vous de jouer. 

     

    Spéciale dédicace au groupe zen de Roanne. Renseignements 06 61 31 85 51

     

     

     

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